Le soja a de plus en plus d’adeptes à travers le monde. Originaire d’Asie, cette légumineuse contient
des protéines complètes, pouvant remplacer la viande chez les végétariens. De plus, le soja ne
contient pas de cholestérol et on y retrouve des gras de bonne qualité incluant des acides mono-
insaturés et polyinsaturés. En cuisine, il offre une multitude de possibilités et se prête à toutes les associations.
Caractéristiques du soja
Excellente source de protéines végétales ;
Richesse en phytoestrogènes ;
Source de lipides insaturés ;
Favorise la santé cardiovasculaire ;
Bonne source de vitamines et minéraux.
Les micronutriments contenus dans le soja
Parmi les nutriments contenus en bonne quantité dans le soja, nous pouvons citer les suivants :
Fer. Le soja, surtout le tofu, est une excellente source de fer. Chaque cellule du corps contient du
fer. Ce minéral est essentiel au transport de l’oxygène et à la formation des globules rouges dans le
sang. Il joue aussi un rôle dans la fabrication de nouvelles cellules, hormones et neurotransmetteurs.
Il est à noter que le fer contenu dans les végétaux n’est pas aussi bien absorbé par l’organisme que
le fer contenu dans les aliments d’origine animale. Toutefois, l’absorption du fer des végétaux est
favorisée si on le consomme avec certains nutriments, comme la vitamine C ;
Zinc. Le soja est une bonne source de zinc. Le zinc participe notamment aux réactions immunitaires,
à la fabrication du matériel génétique, à la perception du goût, à la cicatrisation des plaies et au
développement du foetus. Le zinc interagit également avec les hormones sexuelles et thyroïdiennes.
Dans le pancréas, il participe à la synthèse (fabrication), à la mise en réserve et à la libération de
l’insuline ;
Calcium. Le soya, surtout le tofu fabriqué à partir de sulfate de calcium ainsi que les boissons de
soja enrichies sont une bonne source de calcium. Le calcium est de loin le minéral le plus abondant
dans le corps. Il est majoritairement entreposé dans les os, dont il fait partie intégrante. Il contribue
à la formation de ces derniers, ainsi qu’à celle des dents, et au maintien de leur santé. Le calcium
joue aussi un rôle essentiel dans la coagulation du sang, le maintien de la pression sanguine et la
contraction des muscles, dont le cœur.
Les bienfaits du soja
Avec son profil nutrition remarquable, le soja est un allié santé qui mérite sa place dans une
alimentation variée et équilibrée. De nombreuses études ont mis en lumière ses vertus anti-cancers
et ses effets positifs sur la santé cardiovasculaire, notamment en raison de sa teneur en graisses de qualité.
Teneur en phytoestrogènes
Le soja contient des phytoestrogènes, notamment la génistéine, la daidzéine et la glycitéine, des
molécules qui ressemblent à l’œstrogène, une hormone féminine synthétisée par le corps humain.
Dans l’organisme, les phytoestrogènes et les œstrogènes entreraient en compétition. Ceux-ci
auraient donc la capacité de remplacer une partie de l’œstrogène. Comme les œstrogènes
contribueraient à la prolifération de certains types de cellules cancéreuses, les phytoestrogènes
quant à eux entraîneraient leur destruction, diminuant ainsi la dimension des tumeurs mammaires.
Le risque de cancer du sein serait donc plus faible lorsque les femmes ont des taux de
phytoestrogènes plus élevés dans le sang. Cet effet a été remarqué seulement chez les femmes
non ménopausées.
De plus, les études qui démontrent un effet protecteur du soja sur le cancer du sein ont, pour la
majorité, été réalisées chez les femmes asiatiques qui consomment cinq fois plus de
phytoestrogènes que les Nord-Américaines et davantage de soja sous forme fermentée
(tempeh,miso, natto). Il faut donc être vigilant par rapport aux résultats de ces études.
Enfin, les phytoestrogènes ont également été étudiés en ce qui concerne l’augmentation des
bouffées de chaleur à la ménopause, signe de la diminution des taux d’œstrogènes. Une méta-
analyse regroupant plusieurs études scientifiques a démontré que la prise de 30 à 80 mg par jour
d’isoflavones, un type de phytoestrogène, diminuerait de 21% la fréquence des bouffées de chaleur
chez les femmes ménopausées.